Détecteurs de choc : un atout de sécurité… mais pas pour accélérer la télésurveillance

Depuis quelques années, les détecteurs de choc intégrés aux contacts d’ouverture sont apparus dans la gamme des systèmes d’alarme pour maisons, commerces et entreprises.
Ces capteurs protègent portes, fenêtres et autres points d’accès stratégiques.
Selon la technologie utilisée, certains modèles peuvent même détecter des changements de position grâce à un accéléromètre.
Ils permettent ainsi de protéger des objets jusqu’ici difficiles à sécuriser, comme des œuvres d’art ou des tableaux, en détectant les vibrations associées à une tentative d’intrusion.

En théorie, ces détecteurs peuvent alerter avant qu’une effraction ne soit totalement réalisée.
Certains commerciaux vont jusqu’à prétendre que, combinés à une télésurveillance, ils offrent une véritable solution “anti-effraction” et permettent une intervention plus rapide.


La réalité : l’obstacle légal de l’article 152

Même avec un détecteur de choc performant, un centre de télésurveillance ne peut pas réagir instantanément.
L’article 152 de la loi sur la sécurité privée lui impose de confirmer la nature exacte de la situation avant d’appeler la police.
Concrètement, le centre doit :

  1. Analyser l’alarme reçue

  2. Vous appeler pour vérifier si elle est justifiée

  3. Décider, après confirmation, de contacter les forces de l’ordre

Un détecteur de choc déclenché par un chien, une fausse manipulation ou un oubli d’activation ne peut pas être confirmé sans cet échange préalable.
Cela signifie que le centre n’agira jamais “dans la seconde”.


Le problème des promesses commerciales

Les discours marketing vantant des systèmes “vraiment sûrs” sont souvent le fait de professionnels de la vente plus que de la sécurité.
Leur but est de vous vendre un abonnement, pas de garantir une efficacité réelle.
En réalité, les contrats de télésurveillance ne prévoient aucun délai garanti entre la réception de l’alarme et votre appel.


L’intérêt réel des détecteurs de choc

Leur utilité est maximale lorsque vous pouvez réagir directement.
Avec BeAlarme™ :

  • Vous recevez immédiatement sur votre smartphone la nature exacte de l’événement

  • Vous savez quel point précis de votre bâtiment est concerné

  • Vous obtenez directement les images associées

  • Vous pouvez contacter la police sans intermédiaire

Résultat : vous agissez dans les secondes qui suivent, et non pas 5 à 10 minutes plus tard comme avec un centre de télésurveillance.